ACTUALITÉ
Togo : Faure Gnassingbé pleure le décès de Fambaré Natchaba

Le président togolais Faure Gnassingbé n’est pas resté insensible au décès du Professeur Fambaré Ouattara Natchaba, ancien président de l’Assemblée Nationale, survenu le jeudi 15 octobre 2020.
Le peuple togolais et son président Faure Gnassingbé pleurent la disparition de l’ancien président du parlement, Fambaré Ouattara Natchaba. « C’est avec tristesse que j’ai appris le décès de M. Fambaré Ouattara Natchaba », a écrit, vendredi, le numéro 1 togolais, dans une note officielle publiée sur ses comptes officiels. Il a salué les qualités d’homme de paix et d’État de l’illustre disparu. « Je salue la mémoire d’un vaillant et combatif homme d’État qui s’est consacré au service à la nation. À toute la famille éplorée, je présente mes condoléances et celles du peuple togolais », a-t-il ajouté.
Rappelons qu’âgé de 75 ans, l’ancien président de l’Assemblée nationale togolaise, Fambaré Ouattara Natchaba, est décédé des suites d’une maladie au pavillon militaire du CHU Tokoin de Lomé.

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Le sénateur chargé de présider le procès Trump brièvement hospitalisé

Le sénateur démocrate Patrick Leahy, qui sera chargé de présider le procès en destitution de Donald Trump au Sénat américain, a été placé mardi 26 janvier en observation à l’hôpital «par prudence» après avoir indiqué ne pas se sentir bien, a indiqué son porte-parole.
«Après avoir reçu les résultats des tests et après avoir été examiné, le sénateur Leahy est maintenant rentré chez lui. Il est impatient de se remettre au travail», a déclaré son porte-parole dans un communiqué.
Le sénateur, âgé de 80 ans, venait de présider à Washington, d’une voix fatiguée, la prestation de serment des sénateurs, qui feront office de jurés lors du procès, prévu à partir du 9 février, de l’ex-président accusé «d’incitation à l’insurrection» dans l’assaut meurtrier du Capitole, le 6 janvier.
«Ce soir, le sénateur Leahy se trouvait dans son bureau du Capitole et ne se sentait pas bien», a annoncé son porte-parole, David Carle. «Il a été examiné par le médecin du Capitole. Par prudence, le médecin a recommandé qu’on l’emmène dans un hôpital local en observation, où il se trouve en ce moment et est en train d’être examiné.»
Les démocrates disposent depuis le 20 janvier d’une infime majorité au Sénat, avec cinquante sénateurs, dont Patrick Leahy, contre cinquante sièges républicains. En cas d’égalité parfaite lors d’un vote, la vice-présidente Kamala Harris peut voter et départager les voix.
Patrick Leahy a été nommé la semaine dernière «président pro tempore» du Sénat, un titre qui revient traditionnellement au membre le plus ancien de la majorité. En cette qualité, il doit présider le procès de Donald Trump, premier ex-président de l’histoire des Etats-Unis à être jugé après son départ de la Maison Blanche.
Les démocrates auraient besoin de 17 voix républicaines pour le condamner. Un nombre qui semble difficile, voire quasi impossible, à atteindre. Même si les violences du 6 janvier ont provoqué un profond malaise, y compris chez les républicains, très rares sont ceux qui soutiennent publiquement le procès.
Mardi, quarante-cinq des cinquante sénateurs républicains ont même soutenu une initiative pour tenter de bloquer la procédure, arguant qu’il est anticonstitutionnel de juger au Sénat un ex-président.
Avec AFP
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Mali : la junte officiellement dissoute cinq mois après le putsch

L’organe formé par les militaires qui ont renversé en août le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a été officiellement dissous, comme le réclamait notamment la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
«Le Comité national pour le Salut du peuple (CNSP) est dissous», indique un décret daté du 18 janvier, signé notamment par le président de transition Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane, dont l’AFP a obtenu ce mardi une copie auprès d’une source proche des militaires.
Un petit groupe des colonels a renversé le 18 août le président Keïta après des mois de contestation dans le pays, en pleine tourmente sécuritaire et politique depuis des années, et a annoncé la création de ce comité pour diriger le pays.
Sous la pression de la Cédéao, ils ont mis en place des organes de transition – présidence, Premier ministre et gouvernement, organe législatif – et se sont engagés à rendre sous 18 mois le pouvoir à des dirigeants civils issus d’élections, sans pour autant annoncer la dissolution du CNSP.
L’emprise que les militaires exercent sur la transition ainsi que l’ampleur de la tâche suscitent des interrogations sur le respect de cette échéance.
Une mission de haut niveau de la Cédéao envoyée au Mali a dit le 12 janvier ne pas avoir à ce stade de raison de douter du respect de ce délai, mais elle a une nouvelle fois réclamé que le CNSP soit «formellement dissous».
Avec AFP