ACTUALITÉ
Togo : 241 morts enregistrés sur la route au premier semestre 2020

Au Togo, 241 morts ont été enregistrés sur les routes pour le compte du premier semestre de l’année 2020. C’est ce qui ressort du bilan présenté pa le ministre de la sécurité et de la protection civile, Gal. Yark Damehame.
En dépit de la pandémie de Covid-19, les chiffres relatifs au nombre de morts sur les routes togolaises du mois de janvier à juin font froid dans le dos. On retient du bilan semestriel de la sécurité routière livré par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Gal.
Yark Damehame que 241 personnes ont perdu leurs vies pour plus de 2627 accidents survenus de janvier à juin derniers. Ces accidents ont occasionné 3 734 blessés sur la même période.
On retient également que c’est la route nationale numéro 1 notamment le Boulevard Gnassingbé Eyadéma qui est la plus meurtrière enregistrant 78 des 241 accidents mortels enregistrés, suivie du grand contournement de Lomé.
Le n°1 de la sécurité et de la protection civile n’a pas manqué de déplorer des actes de criminalité. Au total, 26 braquages et 65 meurtres ont été officiellement répertoriés. Aussi, plus de 3 000 Kg de drogues, ont-elles, été saisies par les forces de l’ordre et de sécurité.
Saisissant l’occasion, le ministre Gal. Yark Damehame a invité la population togolaise à plus de prudence et de vigilance et à observer les règles relatives au code la route afin d’infléchir la courbe des accidents pour le bonheur de tous.

ACTUALITÉ
Congo : Denis Sassou Nguesso prête serment devant une vingtaine de dirigeants africains

Le président Denis Sassou Nguesso, proclamé vainqueur de la présidentielle au Congo, a été investi vendredi à Brazzaville pour un quatrième mandat, en promettant devant une vingtaine de chefs d’Etat africains de défendre la forêt du bassin du Congo, «poumon africain qui fait respirer le monde».
A 77 ans, M. Sassou a été investi pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête du Congo-Brazzaville, pays d’Afrique centrale riche en pétrole et en bois, qui s’étend au milieu des forêts et des tourbières du bassin du Congo.
A un peu plus de six mois de la COP26 prévue à Glasgow en novembre, l’ancien officier a promis de «donner au Congo la dimension mondiale qu’il mérite en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité». «On ne dira plus l’Afrique noire mais l’Afrique verte», a ajouté le président «DSN».
Sur le plan intérieur, M. Sassou a promis une «politique de tolérance zéro» à l’égard des détournements de fonds et de l’enrichissement illicite. «J’y veillerai», a insisté le président réélu. Une vingtaine de chefs d’Etat africains ont fait le déplacement de Brazzaville pour l’investiture de DSN, ceux d’Angola, Burkina Faso, Burundi, Centrafrique, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Ghana, Guinée, Guinée Equatoriale, Liberia, Mauritanie, Mali, Namibie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.
L’Algérie, le Cameroun, le Gabon, le Rwanda, l’Afrique du Sud se sont fait représenter par leurs Premiers ministres ou un responsable de haut rang pour l’investiture de M. Sassou, impliqué dans des médiations africaines dans les conflits régionaux (Libye, Centrafrique, RDC). Reprenant un thème de campagne, le président a promis une «révolution agricole» pour sortir son pays de sa dépendance au pétrole et aux importations.
M. Sassou Nguesso a été élu lors du scrutin du 21 mars, contre six adversaires, avec 88,40% de suffrages, selon les résultats validés par la Cour constitutionnelle. Trois de ses opposants ont déposé des recours en annulation qui ont été rejetés. Son principal adversaire, Guy-Brice Parfait Kolélas, est décédé du Covid-19 le lendemain du jour du scrutin, à son arrivée en France pour une évacuation sanitaire.
Avec LSI AFRICA
ACTUALITÉ
Bénin : l’opposant Joël Aïvo déposé en prison

Le professeur Joël Aïvo, candidat recalé à l’élection présidentielle n’a pas été libéré.
Gardé à vue depuis le jeudi 15 Avril 2021, Joël Aïvo a été présenté ce vendredi soir au procureur spécial, Mario Mètonnou près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Joël Aïvo et 3 autres personnes ont été placés en détention provisoire pour atteinte à la sûreté et blanchiment de capitaux et leur audience est prévue pour le 15 juillet.