ECONOMIE
Maroc : accord pour la création de quatre usines japonaises opérant dans le domaine de l’industrie automobile

Deux protocoles d’accord pour la création de quatre usines dans le secteur automobile d’un investissement global de 912 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) et générant 8.300 emplois ont été signés, mardi à Casablanca, entre le ministère marocain de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique et les deux groupes japonais Sumitomo et Yazaki.
Signés lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, ces deux accords portent sur la réalisation de nouvelles unités industrielles de production de faisceaux de câbles par les deux groupes japonais.
S’agissant de Sumitomo, premier employeur privé au Maroc, l’opérateur prévoit la création de sa 5ème usine à Casablanca satisfaisant ainsi les besoins de ses clients FCA et CNH Global.
Cet investissement, de l’ordre de 450 millions DH, générera à terme 2.000 emplois. Ils viendront ainsi s’ajouter aux 25.000 postes créés depuis l’installation de Sumitomo en 2001 au Maroc et ce à travers ses trois filiales : Sews MFZ, SEBN et Sews Cabind.
Quant à Yazaki, l’industriel japonais étendra ses activités au Maroc à travers la création de trois nouvelles usines à Tanger, Kénitra et Meknès. Un investissement qui nécessitera une enveloppe de l’ordre de 462 millions DH et permettra de créer 6.300 nouveaux emplois.
Pour rappel, Yazaki est présent au Maroc depuis 2000, à travers une usine à Tanger employant 4.650 personnes, deux autres à Kénitra employant un effectif de 4.200 personnes et une quatrième à Meknès employant 4.000 personnes. Il réalise un chiffre d’affaires annuel au Maroc de l’ordre de 5 milliards DH.
HA/APA

ECONOMIE
La ZLECAF est opérationnelle (responsable)

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est entrée dans sa phase opérationnelle.
Son Secrétaire général, Wamkele Mene, a affirmé que «le voyage de l’Afrique vers l’intégration des marchés a commencé sérieusement avec le début des échanges commerciaux» depuis le 1er janvier 2021.
Au cours d’une conférence de presse virtuelle, hier mercredi, M. Mene a rejeté l’idée selon laquelle l’accord la ZLECAF est précipité, affirmant qu’il n’existe pas d’accord commercial où tous les membres sont prêts en même temps.
«Des pays comme le Ghana, l’Égypte et l’Afrique du Sud sont en fait prêts avec des infrastructures douanières requises pour assurer le démarrage d’échanges commerciaux significatifs», a-t-il déclaré, ajoutant que le Ghana a officiellement annoncé le 4 janvier dernier la première expédition de marchandises à exporter dans le cadre de la ZLECAF, un événement que d’autres pays reproduiront bientôt pour marquer l’étape.
«Le point le plus important que je veux souligner est que l’Afrique fait maintenant du commerce selon de nouvelles règles, de nouvelles préférences, parce que nous voulons construire un marché unique intégré sur le continent africain. Il faudra peut-être un certain temps avant que chacun d’entre nous en perçoive les avantages directs. Nous ne nous laisserons pas dissuader par nos détracteurs qui disent ne pas voir la preuve que les échanges commerciaux ont réellement commencé», a expliqué Mene.
Selon lui, l’intégration des marchés n’est pas un événement, mais un processus qui prend du temps, soulignant qu’il a fallu à l’Union européenne près de 60 ans pour atteindre son niveau d’intégration actuel.
«Je n’ai jamais entendu parler d’un accord commercial où tous les pays étaient prêts dès le premier jour […]. L’intégration des marchés africains prendra du temps, mais il faut bien commencer quelque part», a-t-il déclaré.
L’accord commercial continental devait officiellement entrer en vigueur le 1er juillet 2020, mais il a été reporté de six mois en raison de la pandémie de Covid-19.
La ZLECAF offre à l’Afrique la possibilité de créer la plus grande zone de libre-échange du monde, avec le potentiel de réunir plus de 1,2 milliard de personnes et d’ouvrir une nouvelle ère de développement.
Elle a également le potentiel de générer toute une série d’avantages en favorisant la création d’échanges commerciaux, la transformation structurelle, l’emploi productif et la réduction de la pauvreté. Sur les 55 pays du continent, seule l’Érythrée doit encore signer l’accord, qui a déjà été ratifié par 34 États membres.
Par l’intermédiaire de son Centre africain pour la politique commerciale (ATPC), la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a travaillé avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et les États membres afin d’approfondir l’intégration commerciale de l’Afrique et de mettre en œuvre efficacement l’accord par le biais de la promotion des politiques et de l’élaboration de stratégies nationales.
La CEA travaille également avec le Centre du commerce international (ITC), la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et des experts commerciaux indépendants, avec le soutien financier de l’Union européenne, pour soutenir la mise en œuvre de l’accord de libre-échange africain sur tout le continent.
GIK/lb/te/APA
ECONOMIE
Sénégal : baisse du chiffre d’affaires dans l’industrie

Le chiffre d’affaires dans l’industrie au Sénégal a fléchi de 7,2% au troisième trimestre 2020, comparativement à celui de la même période de 2019.
Cette évolution fait suite à la baisse du chiffre d’affaires dans la quasi-totalité des sous-secteurs de l’industrie, rapporte une note de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), parvenu jeudi à APA.
Cependant, souligne le document, il est noté un relèvement du chiffre d’affaires dans les industries textiles et d’habillement, du papier et carton, de production d’électricité, gaz et eau, ainsi que celui des industries extractives.
Par ailleurs, informe l’ANSD, le chiffre d’affaires est demeuré quasi stable sur les trois premiers trimestres de 2020, relativement à celui de la période correspondante en 2019.
ARD/cgd/APA