ACTUALITÉ
Les États-Unis ne veulent pas de «rupture» avec l’Arabie saoudite

Le gouvernement américain de Joe Biden veut «recalibrer» les relations avec l’Arabie saoudite mais ne veut pas de «rupture», a déclaré vendredi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken pour justifier l’absence de sanctions contre le prince héritier saoudien.
Le secrétaire d’État a défendu devant la presse les sanctions annoncées par les États-Unis contre d’autres responsables saoudiens, après la publication du rapport du renseignement américain qui accuse le prince Mohammed ben Salmane d’avoir «validé» l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
Le journaliste saoudien a été tué en 2018 dans le consulat de son pays à Istanbul. Plusieurs élus démocrates ont déploré que les Etats-Unis n’aient pas puni directement le jeune dirigeant à la lumière de ces révélations. «Le rapport parle pour lui-même», a estimé Antony Blinken.
«La relation avec l’Arabie saoudite est importante, nous avons des intérêts mutuels importants. Nous restons déterminés à défendre le royaume», a-t-il ajouté. «Mais nous voulons nous assurer» que «la relation reflète mieux nos intérêts et nos valeurs», a-t-il poursuivi.
«Ce que nous avons fait avec les mesures que nous venons de prendre, c’est vraiment pour ne pas avoir de rupture dans les relations mais pour les recalibrer», a insisté Antony Blinken.
«La relation avec l’Arabie saoudite dépasse les questions de personnes», a encore dit le ministre. «Ce recalibrage concerne les politiques et les actes de l’Arabie saoudite», a-t-il ajouté.
Avec AFP

ACTUALITÉ
Congo : Denis Sassou Nguesso prête serment devant une vingtaine de dirigeants africains

Le président Denis Sassou Nguesso, proclamé vainqueur de la présidentielle au Congo, a été investi vendredi à Brazzaville pour un quatrième mandat, en promettant devant une vingtaine de chefs d’Etat africains de défendre la forêt du bassin du Congo, «poumon africain qui fait respirer le monde».
A 77 ans, M. Sassou a été investi pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête du Congo-Brazzaville, pays d’Afrique centrale riche en pétrole et en bois, qui s’étend au milieu des forêts et des tourbières du bassin du Congo.
A un peu plus de six mois de la COP26 prévue à Glasgow en novembre, l’ancien officier a promis de «donner au Congo la dimension mondiale qu’il mérite en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité». «On ne dira plus l’Afrique noire mais l’Afrique verte», a ajouté le président «DSN».
Sur le plan intérieur, M. Sassou a promis une «politique de tolérance zéro» à l’égard des détournements de fonds et de l’enrichissement illicite. «J’y veillerai», a insisté le président réélu. Une vingtaine de chefs d’Etat africains ont fait le déplacement de Brazzaville pour l’investiture de DSN, ceux d’Angola, Burkina Faso, Burundi, Centrafrique, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Ghana, Guinée, Guinée Equatoriale, Liberia, Mauritanie, Mali, Namibie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.
L’Algérie, le Cameroun, le Gabon, le Rwanda, l’Afrique du Sud se sont fait représenter par leurs Premiers ministres ou un responsable de haut rang pour l’investiture de M. Sassou, impliqué dans des médiations africaines dans les conflits régionaux (Libye, Centrafrique, RDC). Reprenant un thème de campagne, le président a promis une «révolution agricole» pour sortir son pays de sa dépendance au pétrole et aux importations.
M. Sassou Nguesso a été élu lors du scrutin du 21 mars, contre six adversaires, avec 88,40% de suffrages, selon les résultats validés par la Cour constitutionnelle. Trois de ses opposants ont déposé des recours en annulation qui ont été rejetés. Son principal adversaire, Guy-Brice Parfait Kolélas, est décédé du Covid-19 le lendemain du jour du scrutin, à son arrivée en France pour une évacuation sanitaire.
Avec LSI AFRICA
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Bénin : l’opposant Joël Aïvo déposé en prison

Le professeur Joël Aïvo, candidat recalé à l’élection présidentielle n’a pas été libéré.
Gardé à vue depuis le jeudi 15 Avril 2021, Joël Aïvo a été présenté ce vendredi soir au procureur spécial, Mario Mètonnou près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Joël Aïvo et 3 autres personnes ont été placés en détention provisoire pour atteinte à la sûreté et blanchiment de capitaux et leur audience est prévue pour le 15 juillet.