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Le procès en destitution de Donald Trump au Sénat commencera la deuxième semaine de février

Le procès en destitution de Donald Trump commencera la deuxième semaine de février au Sénat, après la transmission à la chambre haute de l’acte de mise en accusation de l’ancien président en début de semaine prochaine, ont annoncé vendredi 22 janvier les leaders démocrates au Congrès.
Ce délai de deux semaines entre la remise de l’acte d’accusation et le début des débats permettra que le procès ne monopolise pas les sessions à la chambre haute pour le début du mandat de Joe Biden. Le Sénat pourra ainsi notamment confirmer les membres de son gouvernement.
«Une fois les dossiers rédigés, l’exposé par les parties commencera la semaine du 8 février», a déclaré vendredi soir Chuck Schumer, le chef démocrate du Sénat, où Donald Trump doit être jugé pour «incitation à l’insurrection».
Concrètement, des élus démocrates de la Chambre menés par Jamie Raskin traverseront lundi les couloirs du Congrès pour apporter l’acte d’accusation dans l’hémicycle du Sénat, où ils le liront aux sénateurs. Cette étape marque l’ouverture formelle du procès, mais les débats sur le fond ne commenceront donc que deux semaines plus tard.
Donald Trump est accusé d’avoir encouragé ses partisans à se lancer à l’assaut du Capitole le 6 janvier au moment où les élus du Congrès certifiaient la victoire de son rival démocrate à la présidentielle.
«Vous ne reprendrez jamais notre pays en étant faibles. Vous devez montrer de la force et vous devez être forts», avait-il lancé à ses supporteurs peu avant qu’ils envahissent le Capitole, semant le chaos et la violence. Cinq personnes sont mortes pendant cette attaque.
Une semaine plus tard, Donald Trump est devenu le premier président de l’Histoire des Etats-Unis à être mis en accusation deux fois par la Chambre, contrôlée par les démocrates.
Si Donald Trump était déclaré coupable, il ne serait pas destitué puisqu’il a déjà quitté la Maison-Blanche, mais il deviendrait inéligible, alors qu’il a caressé l’idée d’une nouvelle candidature à la présidentielle de 2024.
Avec AFP

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Bénin : L’ODHP condamne et exige la libération immédiate de Reckya Madougou

Dans un communiqué de presse publié ce jeudi sur les réseaux sociaux, l’Organisation pour la défense des droits de l’homme et des peuples (Odhp) du président Aboubakar Baparape exige la liberté de Reckya Madougou arrêtée ce mercredi soir à Porto Novo.
COMMUNIQUE DE PRESSE
A PROPOS DE L’ARRESTATION DE MADAME RECKYA MADOUGOU.
L’ODHP condamne et exige sa libération immédiate.
Le 03 Mars dans la soirée, Reckya Madougou a été arrêtée au pont de Porto-Novo après un meeting du FRD (Front pour la Restauration de la Démocratie) dans la ville capitale du Bénin. Elle retournait à Cotonou quand elle a été enlevée avec sa voiture par la police. Elle a été aussitôt conduite à la Brigade criminelle où siège également (dans le même domaine) la Brigade économique et financière à Agblangandan dans la Commune de Sèmè-Kpodji.
On apprendra plus tard qu’elle était sous le coup d’un mandat d’amener du Procureur Spécial de la Criet (Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme) ; mandat à elle jamais notifiée avant son arrestation.
Dans la matinée du 04 Mars, le Procureur Spécial, Elonm Mario Mètonou anime un point de presse pour informer l’opinion publique. Il en ressort substantiellement que c’est dans le cadre d’une enquête en cours et sur l’aveu du colonel de gendarmerie à la retraite, Mama Touré que Reckya Madougou a été interpellée hier. Le Procureur dit entre autres que : «…Disqualifiée de la course à l’élection présidentielle d’avril 2011, madame Reckya Madougou et certains membres de sa formation politique ont, formé le destin de perturber le déroulement du prochain scrutin en perpétrant des actes de terreurs de grande ampleur».
Il poursuivra en évoquant «Cette mission prévue pour se dérouler en plusieurs étapes devrait commencer par le meurtre d’une autorité influente de la ville de Parakou sur un axe routier emprunté régulièrement par cette dernière … Le 24 Février 2021, Georges Saka, un des chargés de la mission entre en contact avec Mama Touré et conviennent des modalités de la première mission et s’accordent sur le coût.»
Aux dires du Procureur qui se réfère à un aveu de Mama Touré, la somme versée pour la première mission a été envoyée par madame Madougou.
Les questions que cette interpellation soulève sont nombreuses. Pourquoi n’avoir pas convoqué madame Reckya Madougou à la Criet depuis les premières dépositions de Messieurs Saka et Touré pour l’entendre sur convocation si l’enquête doit durer longtemps? Pourquoi tout ce déploiement armé policier pour son arrestation et l’état de siège de Porto-Novo et de plusieurs villes du pays ?
Les conditions d’arrestation de Madame Madougou à la sortie d’un meeting semblent indiquer que le pouvoir s’attaque à sa liberté d’expression. Et puis, tout se passe comme s’il faut semer la terreur dans les esprits en vue d’empêcher les gens de s’exprimer et même de dénoncer une arrestation aussi cavalière.
Il s’agit donc manifestement d’une arrestation politique, dans un contexte éminemment politique. L’ODHP dénonce. Alors, il faut libérer madame Madougou ainsi que tous les détenus politiques et libérer la justice pour qu’elle ne soit pas le bras armé de l’Exécutif.
Cotonou, le 04 Mars 2021.
Le Bureau Exécutif National.
ACTUALITÉ
Reckya Madougou : voici les raisons de son arrestation

Face aux professionnels des médias ce jeudi 4 mars 2021, Mario Metonou le procureur spécial de la Criet a révélé les faits qui sont reprochés à Reckya Madougou arrêtée et déposée à la BEF ce mercredi 3 mars 2021 au soir.