SANTÉ
Le Maroc suspend ses vols avec le Royaume uni pour freiner la propagation de la nouvelle variante du Covid-19

Le gouvernement marocain a décidé de suspendre à partir de dimanche ses vols avec le Royaume uni pour freiner la propagation de la nouvelle variante du COVID-19.
Selon un communiqué du gouvernement publié ce dimanche, cette décision «intervient dans le cadre des mesures d’urgence entreprises pour préserver la santé des populations et freiner la propagation de la pandémie».
La crainte d’une résurgence de la nouvelle variante de l’épidémie du COVID a poussé plusieurs pays européens à interrompre temporairement leurs échanges avec le Royaume-Uni.
Selon le premier ministre britannique, Boris Johnson, cette nouvelle variante «se transmet bien plus facilement», ajoutant que «rien n’indique qu’il est plus mortel ou qu’il cause une forme plus sévère de la maladie ou qu’il réduit l’efficacité des vaccins».
HA/APA

SANTÉ
L’équipe de l’OMS est arrivée à Wuhan pour enquêter sur l’épidémie

L’équipe d’experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) chargée d’enquêter sur l’origine du coronavirus est arrivée jeudi 14 janvier à Wuhan, en Chine, un temps berceau de l’épidémie, selon des images en direct de la télévision publique CGTN.
Cette visite est ultra-sensible pour Pékin, soucieux d’écarter toute responsabilité dans l’épidémie qui a fait près de deux millions de morts dans le monde.
Initialement prévue la semaine dernière, elle avait été annulée à la dernière minute faute de toutes les autorisations nécessaires pour l’équipe. Les experts sont soumis dès leur arrivée à une quarantaine de deux semaines.
Avec AFP
SANTÉ
Covid-19 : un infirmier américain testé positif après une première injection du vaccin

Un infirmier en Californie a été testé positif au COVID-19 plus d’une semaine après avoir reçu le vaccin de Pfizer, a rapporté mardi 29 décembre une filiale d’ABC, mais un expert médical et le fabricant américain de médicaments ont déclaré que le corps avait besoin plus de temps pour renforcer sa protection.
Pfizer «passera en revue toutes les informations disponibles sur ce cas et tous les rapports faisant état de diagnostic confirmé après vaccination», a déclaré le fabricant de médicaments dans un communiqué à Reuters.
«Sur la base de notre étude d’innocuité et d’efficacité de phase 3, le vaccin offre une certaine protection contre le COVID-19 dans les dix jours environ suivant la première dose et se trouve considérablement renforcé après la deuxième dose, ce qui justifie la nécessité d’une série de vaccins à deux doses», a déclaré le fabricant. «La personne peut avoir contracté la maladie avant ou juste après la vaccination», ajoute en outre le communiqué.
50% d’immunité après la première dose
Matthew W., 45 ans, infirmier dans deux hôpitaux locaux différents, a déclaré dans un message sur Facebook le 18 décembre qu’il avait reçu le vaccin Pfizer, disant à ABC News que son bras lui faisait mal pendant un jour mais qu’il n’avait pas souffert d’autres effets secondaires.
Six jours plus tard, la veille de Noël, il est tombé malade après avoir effectué une permanence dans une unité COVID-19, ajoute le rapport. Il a eu des frissons et a souffert plus tard de douleurs musculaires et de fatigue. Il s’est rendu sur un site de test à l’hôpital et a été testé positif au COVID-19 le lendemain de Noël, selon le rapport.
Christian Ramers, spécialiste des maladies infectieuses au sein des centres de santé familiale de San Diego, a déclaré à ABC News que ce scénario n’était pas inattendu.
«Nous savons grâce aux essais cliniques sur les vaccins qu’il faut environ dix à quatorze jours pour commencer à développer une protection grâce au vaccin», a déclaré Ramers. «Nous pensons que cette première dose vous donne environ 50%, et vous avez besoin de cette deuxième dose pour atteindre 95%.»
Un vaccin développé par le géant américain Johnson & Johnson pourrait être approuvé en février aux Etats-Unis. Il est très attendu, car il nécessite une seule injection contrairement à ceux approuvés jusqu’ici.
Avec Reuters