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Guadeloupe : des parents d’élèves manifestent contre le port du masque dès 6 ans

Plusieurs dizaines de parents d’élèves se sont mobilisés, lundi, au rectorat de la Guadeloupe, pour dénoncer le port du masque obligatoire pour les enfants dès l’école élémentaire, mesure applicable pour la première fois dans l’archipel à partir de lundi.
Jusque là, compte tenu de sa situation sanitaire plus favorable, la Guadeloupe bénéficiait d’un aménagement de cette mesure, pourtant en vigueur en France hexagonale, grâce au décret préfectorale du 16 octobre, qui n’imposait le masque qu’à partir de 11 ans.
Or, l’arrivée de variants sur le territoire a changé la donne. «Le port du masque devient obligatoire à l’école élémentaire», annonçait ainsi le Rectorat dans un communiqué, le 18 février.
Dans une lettre ouverte, les parents de l’école Fernande Bonchamps, à Pointe-à-Pitre, dénonçaient cette mesure, le 20 février mettant en avant «nos températures, et aujourd’hui notre carême durant lequel forcément il sera impossible pour nos enfants de supporter un masque toute la journée ; Sans compter nos écoles, nos classes à l’intérieur desquelles le manque d’aération, de ventilation, de climatisation est criant».
Lundi, après avoir rencontré une délégation de parents d’élèves, mobilisés suite à des appels sur les réseaux sociaux, la rectrice d’Académie, Christine Gangloff-Ziegler a expliqué sur RCI Guadeloupe (Radio Caraïbes International «avoir convenu» de remonter leurs doléances auprès de notre ministère pour qu’ils en aient connaissance».
La mesure sera appliquée «progressivement» sur la semaine avec des «mesures de soutien» notamment «pour les familles en plus grande difficulté sociale», a encore indiqué la rectrice.
Avec AFP

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Trump soutient le rival d’un républicain qui avait voté son «impeachment»

Donald Trump a accordé vendredi 26 février son soutien à un candidat rival d’un républicain qui avait voté sa mise en accusation pour incitation à l’insurrection, menant à bien sa menace de mettre en difficulté les rares élus de son parti qui se sont élevés contre lui.
L’ex-président américain a annoncé son soutien «total» à Max Miller, ancien conseiller à la Maison Blanche et membre de son équipe de campagne, dans la primaire qui l’opposera à Anthony Gonzalez, l’un des dix républicains de la Chambre des représentants – sur 211 – qui avaient voté avec les démocrates pour l’accuser d’avoir incité l’assaut meurtrier du Capitole le 6 janvier.
«Max Miller est quelqu’un de merveilleux qui a fait un superbe travail à la Maison Blanche et sera un fantastique membre du Congrès», écrit-il dans un communiqué.
Anthony Gonzalez «ne devrait pas représenter» les habitants de sa circonscription de l’Ohio «parce qu’il n’a pas leurs intérêts à cœur», a ajouté le magnat de l’immobilier à propos de cet ancien joueur professionnel de football américain, élu pour la première fois à la Chambre des représentants en 2018. «Je suis honoré d’être soutenu par le président Donald Trump», a tweeté Max Miller.
Donald Trump avait été mis en accusation («impeachment») à la Chambre le 13 janvier puis acquitté un mois plus tard après son procès au Sénat. Sept sénateurs républicains sur cinquante avaient voté avec les cinquante démocrates en faveur de sa condamnation.
L’ex-président reste très populaire auprès des électeurs républicains et s’est dit prêt à aider son parti à regagner la majorité au Congrès en 2022.
Avec AFP
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L’Onu demande à Israël de cesser les démolitions dans la vallée du Jourdain

L’Onu et les membres européens du Conseil de sécurité ont réclamé vendredi 26 février à Israël l’arrêt des démolitions d’installations de Bédouins dans la vallée du Jourdain, et réclamé un accès humanitaire à leur communauté vivant à Humsa Al-Baqai’a.
Lors d’une déclaration commune à l’issue d’une session mensuelle du Conseil de sécurité sur le conflit au Proche-Orient, l’Estonie, la France, l’Irlande, la Norvège et le Royaume-Uni ont affirmé être «profondément préoccupés par les récentes démolitions et confiscations de biens par Israël, incluant des structures financées par l’Union européenne et des donateurs, à Humsa Al-Baqai’a dans la vallée du Jourdain».
Cette préoccupation s’étend aux conséquences de ces décisions «sur une communauté comptant environ 70 personnes, dont 41 enfants», ont-ils précisé. «Nous réitérons notre appel à Israël pour qu’il mette fin aux démolitions et aux confiscations. Nous appelons en outre Israël à autoriser un accès humanitaire complet, durable et sans entrave à la communauté de Humsa Al-Baqai’a», ont ajouté les diplomates européens.
Devant le Conseil de sécurité, l’émissaire de l’Onu pour la région, le Norvégien Tor Wennesland, a lui aussi fait part de son inquiétude face aux mêmes démolitions et confiscations. Israël «a démoli ou confisqué 80 structures dans la communauté bédouine palestinienne de Humsa Al-Baqai’a», a-t-il déploré.
Ces décisions ont provoqué le déplacement à de multiples reprises de 63 personnes dont 36 enfants, et font suite à des démolitions similaires survenues en novembre, a précisé l’émissaire.
«J’exhorte Israël à cesser la démolition et la saisie de biens palestiniens dans toute la Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, et à permettre aux Palestiniens de développer leurs communautés», a ajouté Tor Wennesland.
Avec AFP